Dans la continuité de la création baroque Premiers Songes, ce sont les pages laissées par une compositrice et cantatrice fantasque et merveilleuse que Constantinople s’offre le luxe de réinventer. Digne héritière de Monteverdi, Barbara Strozzi (1619-1677), la Vénitienne éprise de madrigaux, ce répertoire vocal profane de la Renaissance, était fort douée pour rendre les sens fous.