Lorsque j’ai mis le pied sur le sol canadien à quatorze ans pour m’y établir avec ma famille, je portais dans mes valises mon sétar et le désir de devenir musicien et compositeur.
Ayant débuté l’apprentissage de la musique en Iran, j’ai poursuivi ma formation musicale à Montréal, en particulier auprès de celui qui est devenu par la suite l’un de mes complices sur scène, Kayhan Kalhor.
J’ai toujours été guidé par l’envie de puiser dans mes racines et de m’inspirer des musiques d’autres cultures ou d’autres époques pour inventer quelque chose de nouveau.
C’est en dialoguant avec l’un de mes chers amis qu’est né le nom de notre ensemble. Constantinople symbolise en effet parfaitement cet espace de rencontres, ce trait d’union entre l’Occident et l’Orient, que j’ai voulu mettre au cœur de ma musique.