Pooria PoornazeriTanbour

    À PROPOS DE POORIA POORNAZERI

    Né en 1982, Pooria Pournazeri a commencé son apprentissage du luth tanbur auprès de son père, un facteur d’instruments traditionnels, dès l’âge de six ans. Quatre ans plus tard, il s’est initié au sétar auprès de Afshin Ramin. En 1997, il a obtenu la 3e place du concours de musique vernaculaire au Festival des Jeunes musiciens de Téhéran et a poursuivi sa formation musicale auprès de son oncle Keikhosro Pournazeri. En 1998, il a intégré l’Ensemble Shams avec qui il a réalisé des projets de disques et de tournées en Iran. Pooria a aussi enseigné au Shams Music Institute.

    En 2000, il a intégré un groupe de rock, Public Voice, et s’est lancé dans l’apprentissage de la percussion et de la batterie, une aventure qui a duré cinq ans et lui a permis de se produire en concert à Téhéran, à Rasht et à Isfahan, ainsi que d’enregistrer l’album Scape from Darkness.

    En 2006, il commence à travailler sur son premier album solo, Zhoor, qui combine des éléments de répertoires populaires et de tanbur. En 2010, ce disque paraît sous étiquette Hermes et est aussitôt salué par la critique. L’album se fraye même une place dans le célèbre magazine de musiques du monde Songlines où il est identifié comme l’un des meilleurs disques de l’année.

    Porteur de traditions kurdes

    En 2009, le musicien forme Rivaan avec la contribution de ses étudiants et de musiciens jouant des instruments persans et étrangers. Témoignant d’une rare inventivité, l’ensemble fait des tournées et réalise les disques Rivaan et Let’s Make The Earth Peaceful. En 2011, Pooria est repéré par l’organisation australienne Modern Art Music et compose pour The Global Climate Change Music Project.

    Il est désormais établi à Montréal où il enseigne le tanbur, le sétar et le daf et se produit régulièrement en concert. Il a notamment contribué au projet Sufi-Yogi à l’automne 2011 et a composé pour Éclats, la nouvelle création de Constantinople présentée en novembre 2012 à la Salle Bourgie.

    Ses créations avec Constantinople

    Ozlem Ozdil et son instrument