À PROPOS DE HOSSEIN OMOUMI
Né en Ispahan (Iran), Hossein Omoumi a débuté son éducation musicale en chantant avec son père. À l’âge de 14 ans, il commence à étudier le ney, flûte tubulaire traditionnelle de l’Asie centrale. En 1962, Omoumi intègre l’Université nationale de l’Iran pour étudier l’architecture, tout en continuant à jouer le ney et à participer à des concours musicaux. Il rejoint plus tard le Conservatoire national de musique à Téhéran.
Il a été invité à se produire dans de nombreux festivals et salles de concert majeurs en Europe et aux États-Unis, dont le World Music Festival à San Francisco, le UCLA’s Schoenberg Hall, le Wadsworth Theater et le Getty Center de Los Angeles, le World Music Institute et l’Asia Society à New York, ainsi que le Théâtre de la Ville de Paris.
Un remarquable professeur
S’il est un artiste accompli, Omoumi est également un remarquable professeur de musique savante persane. Il a enseigné au Conservatoire de l’Université de Téhéran, au Centre d’Études orientales de musique de l’Université de la Sorbonne à Paris, à l’Université de Californie de Los Angeles et au département d’ethnomusicologie de l’Université de Washington à Seattle. Il est désormais professeur de musique (arts de la scène) à l’Université de Californie et plus précisément dans la ville d’Irvine.
Ses recherches sur la facture du ney et sur les instruments à percussion ont ouvert de nouvelles avenues et permis des innovations significatives au ney, au tombak et au daf. Dans la continuité de son doctorat à l’Université de Florence (Italie), Omoumi a par ailleurs mené en parallèle une carrière d’architecte.