Ensemble Constantinople

La rencontre lumineuse de musiciens complices : entre poésie et dialogue musical inspiré. Avec cet ensemble qui sillonne les scènes du monde depuis une décennie, cordes et voix incarnent la beauté des musiques persanes et mandingues. Le maître de la kora Ablaye Cissoko et le joueur de sétâr Kiya Tabassian nous plongent dans une douce rêverie sonore. Une conversation musicale au sommet, magnifiée par les rythmes et les nuances du percussionniste Patrick Graham. Inspirés par l’estuaire, cet espace de transition et de transformation, trois artistes d’exception créent une vaste palette de couleurs aux accents cosmopolites.

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Le musicien iranien Kiya Tabassian et son ensemble Constantinople présentent une relecture contemporaine des Rubaiyat, le célèbre recueil de poèmes du poète, astronome et mathématicien persan Omar Khayyam. En collaboration avec la chanteuse Ghalia Benali, ils rendent hommage à l’héritage d’Oum Kalthoum, icône de la musique du Moyen-Orient, en revisitant les compositions de Riad Al Sunbati qui ont marqué l’interprétation musicale de ces quatrains. À travers de nouveaux arrangements et des compositions originales de Tabassian, ce projet fait dialoguer la poésie soufie millénaire avec les sonorités d’aujourd’hui, dans un pont vibrant entre traditions arabes et persanes.

Marco Beasley, sommité des musiques de la Renaissance, se joint à Constantinople pour recréer en musique le pont dessiné par Leonardo da Vinci en 1502. Ce pont devait être le pont le plus long et audacieux de l’époque, en réunissant l’Europe et l’Asie au-dessus du Bosphore. Il n’a cependant jamais vu le jour et les plans sont restés dans les archives de l’artiste. Cinq siècles plus tard, Tabassian réimagine ce pont, avec des œuvres musicales tirées de manuscrits des XVIe et XVIIe siècles reposant dans les bibliothèques nationales d’Istanbul et de Florence.