À PROPOS DE Ghalia Benali
Définie telle une « créatrice de ses propres mythes » par le New York Times, l’artiste belgo-tunisienne Ghalia Benali a débuté sa carrière artistique en 1992 en tant que chanteuse, auteure, compositrice, danseuse, artiste visuelle, peintre et actrice.
Le mariage de différents types de musique, la connexion de différentes cultures, la résurgence de l’ancien et l’enracinement du nouveau sont les résultats naturels de son parcours de vie et des pôles qui le caractérisent. En effet, Ghalia est née à Bruxelles, mais a été élevée en Tunisie. Ainsi, lorsqu’on parle de Ghalia Benali, on évoque «l’Aretha Franklin de Carthage», «la Fille du Vent», «l’Ambassadrice de la culture arabe», «la Petite-Fille de Oum Kalthoum», une liste loin d’être exhaustive. Sa musique est caractérisée par sa filiation avec de multiples genres, et plus encore, elle redéfinit la musique arabe contemporaine.
Son répertoire artistique est quant à lui riche de plus de sept disques et de nombreuses collaborations, mais aussi de cinq films, d’une série télévisée égyptienne, d’un livre et d’expositions de musique et de peinture.
L’ambassadrice de la culture arabe
Ajoutons que Ghalia a été classée parmi les dix premières Most Fondly Remembered Live Performances of 2013 (performances en direct les plus chaleureusement gardées en mémoire) par le New York Times ; elle a reçu le World of Music Award pour la meilleure chanson de musique du monde décernée par la British Independent Organisation en 2008 ; le prix de la Meilleure Actrice en Espagne en juin 2016, décerné par la Foundation Women for Africa ; et a été nommée Meilleur Espoir féminin par Les Magritte du cinéma 2017 pour son rôle dans le film tunisien «À peine j’ouvre les yeux» de la jeune réalisatrice tunisienne Leyla Bouzid. Enfin, elle a récemment reçu le prix de la Meilleure Actrice décerné par le festival de cinéma africain Écrans noirs pour son rôle dans le film «Fatwa» du grand réalisateur tunisien Mahmoud Ben Mahmoud.